Le Takfîr contemporain

  • Samir Abou Taymyya al Jazairi
  • Secte Takfir


Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !



À notre époque, le Takfîr a pris une ampleur qu’il n’avait jamais connue dans les siècles passés. Parmi les raisons et les causes à l’origine du développement de ce fléau et ayant contaminé certains milieux musulmans –non connus pourtant pour être affiliés à l’innovation – nous pouvons recenser certains mouvements contemporains qui à défaut de s’être imprégné de la Tradition, ils ont plutôt sombré dans l’hérésie et les ténèbres soit poussés par de mauvaises intentions soit par une mauvaise connaissance de la religion.




Ces mouvements ont engendré une génération de penseurs auteurs d’ouvrages communément qualifiés d’intellectuels, mais qui malheureusement ont corrompu la croyance de bon nombre de musulmans pour les faire dévier du droit chemin. Ces écrivains voient les sociétés musulmanes contemporaines comme de vulgaires sociétés païennes et infidèles ; elles auraient complètement délaissé l’Islam et affiché ouvertement leur hérésie. Aucun membre de la communauté n’échappe à leur jugement qu’il soit affilié à l’état ou au peuple, qu’il soit homme ou femme, jeune ou vieux. Toute une génération a reçu l’éducation de ses ouvrages et a cultivé dans son cœur certains germes de l’ « excommunication » globale de la nation musulmane, qui est devenue une croyance ancrée dans les poitrines. Il ne faut donc pas s’étonner des mauvaises conséquences que ces pensées ont entraînées.



Je n’ai pas la prétention ici de recenser tout ce qui s’est dit sur le sujet et je ne veux pas non plus m’étendre sur les exemples de Takfîr des sociétés musulmanes actuelles que ces écrits regorgent. J’aimerais juste me pencher sur certains passages des œuvres de Saïd Qutb –qu’Allah lui fasse miséricorde –[1] car il est l’Imam encensé chez beaucoup d’Ikhwân (adeptes des Frères Musulmans.[2] ndt.), ou chez certaines personnes influencées par leur mouvance. En outre, ses écrits bénéficient d’une plus large audience et d’un plus grand impact dans le public que ne pourrait le faire d’autres ouvrages ; ils sont arrivés à séduire certains gens qui se disent pourtant traditionalistes.[3] Il n’en demeure pas moins que les écrits des Frères Musulmans sont truffés d’expressions du même genre.




Saïd Qutb affirme dans Ma’âlim fî e-Tarîq :


« La question en réalité, c’est une question de foi et de mécréance, c’est une question d’association et d’unicité, d’Islam et de paganisme. Il faut absolument que cela soit clair… les gens ne sont pas musulmans comme ils le prétendent alors qu’ils vivent comme à l’ère païenne. Il y en a bien parmi eux qui aiment à se leurrer eux-mêmes ou à leurrer autrui en pensant que l’Islam peut être compatible avec le paganisme ; ils en ont le droit mais ce leurre ou cette duperie ne change en rien à la réalité des choses ; cela n’a rien à voir avec l’Islam et ces gens-là ne sont en rien des musulmans. »[4]



Dans Fî Zhilâl el Qur-ân, il a dit : « Le temps est revenu comme avant l’avènement de cette religion où « il n’y a de dieu en dehors d’Allah » n’existait pas. L’humanité entière a renié son dieu pour adorer de simples créatures et pour adhérer à des religions injustes ; celle-ci s’est détournée de La Ilâh illa Allah…



L’humanité dans son ensemble en comptant ces gens qui dans tous les recoins de la terre répètent du haut de leurs minarets La Ilâh illa Allah en vidant ces paroles de leur sens et de leur réalité… leur faute en sera plus lourde et leur châtiment sera encore plus terrible le Jour de la Résurrection pour avoir renier Dieu et s’être tournés vers de vulgaires créatures alors que la bonne voie leur fut tracée et qu’ils adhéraient auparavant à la religion d’Allah. »[5]



Il souligne également dans un autre passage :


« Il n’y pas aujourd’hui sur la surface de la terre un seul pays musulman ni aucune société musulmane où le code en vigueur serait la Législation d’Allah et la Loi islamique. »[6]



À travers ces exemples, il n’y a aucune interprétation possible sur la pensée de Saïd Qutb à l’égard des musulmans, en comptant leurs gouverneurs et leurs savants. Il n’épargne même pas dans sa condamnation d’apostais les Muadhdhins qu’il considère non seulement comme de vulgaires apostats mais qui endossent selon lui une plus lourde faute et qui méritent un plus dur châtiment que quiconque. Certains Takfiristes contemporains puisent de ce genre d’écrits leur pensée, qui est basée sur la condamnation d’hérésie du monde musulman. Leur pensée se traduit par les attentats terroristes et le meurtre d’innocents qu’ils perpétuent en terre d’Islam mais aussi dans des pays non musulmans.



De grands leaders Ikwâns font ce constat qu’ils n’ont pas manqué de mettre sur écrit à l’exemple d’el Qardâwî, l’auteur des lignes suivantes :

« Au cours de cette étape, les livres du martyr Saïd Qutb sont apparus au grand public. Ses écrits traduisent la dernière étape de sa pensée Takfîr lorsqu’il condamne les sociétés musulmanes d’apostasie. Il prône de couper les liens avec les autres et de brandir l’étendard du Jihad à l’encontre de tous les hommes. »[7]



Pour sa part, Farîd ‘Abd el Khâliq nous apprend :


« Nous avons précédemment mis en évidence que la pensée Takfîr a pris naissance dans la prison el Qanâtir auprès de chez certains jeunes Ikwâns entre la fin des années cinquante et le début des années soixante. ces derniers furent influencés par la pensée du martyr Saïd Qutb et de ses écrits. Ils y apprennent que la société à sombrer dans le paganisme. Les premiers concernés par cette condamnation, sont les gouvernants pour avoir tourné le dos à la Législation divine en appliquant d’autres loirs que celles révélées par Allah. Le peuple n’est pas plus épargné par cette condamnation pour se satisfaire de cette situation. »[8]




Dans son livre el Hukm wa Qadhiya Takfîr el Muslim, Sâlim el Bahansâwî fait la conclusion suivante :


« Saïd Qutb a repris certains passages d’el Mawdûdî qu’il a mis en évidence dans ses propres écrits, et plus particulièrement dans le septième tome du Zhilâl. Par la suite, certains se sont inspirés de ses dires et autres pour soutenir que les musulmans sont sortis de l’Islam. Ils prononcent selon eux en effet l’attestation de foi sans en pénétrer le sens et sans mettre en pratique les vérités qu’elle implique. Ils ont beau prier, jeûner, faire le pèlerinage et prétendre qu’ils sont musulmans, cela ne change en rien à leur état de mécréance. »[9]



‘Ali Juraïsha établit que les Takfiristes sont à l’origine, des Frères Musulmans qui se sont détachés du mouvement mère et qui ont par la suite sorti ses membres de la religion. Ce dernier précise notamment :



« Dernièrement, un groupe s’est détaché d’un grand mouvements islamique après leur séjour en prison. Or, ce groupe dissident s’est mis à taxer d’apostasie le mouvement mère pour s’être imprégné du Takfîr à l’encontre des gouvernants et des gouvernés avant de répandre leur jugement à la société entière. Par la suite, ce groupe dissident s’est scindé en de nombreux groupes en se taxant chacun les uns les autres de mécréants. »[10]



El Bahansâwî explique que ce grand mouvement s’est divisé en deux tendances dans leur rapport avec les musulmans :



1-Une de ses deux tendances : n’affiche pas dans son discours de Takfrîr à l’encontre de leurs opposants. Par conséquent, ceux qui n’adhèrent pas à leur pensée ne sont pas considérés comme des mécréants. Il est donc permis de prier derrière eux. Les femmes de leurs opposants ne sont également pas soumises à ce jugement. Il n’est pas nécessaire ainsi d’annuler les actes de mariage contractés avec elles.



2-L’autre tendance : se tient au principe de la « rupture franche » (el Mufâsala e-Salîhâ) avec la société. Ils affichent alors leur Takfrîr à l’encontre de leurs frères qui ne sont pas en accord avec leurs idées de Takfrîr ; le mouvement Ikhwân, leurs propres pères et mères n’échappent pas à leur « anathème ».



Cette dernière tendance est connue sous le nom de e-Takfîr wa el Hijra », mais eux-mêmes s’appelent Jamâ’a el Mu-minîn ou encore el Jamâ’a el Mu-mina. Quant à la première tendance, elle a choisi de ne pas afficher ses opinions conformément aux deux règles qu’ils s’imposent ; celle de la « rupture intérieure » (el Mufâsala e-Shu’ûriya) et de la conjoncture d’impuissance qui correspond à la période mecquoise. En réalité, cette pensée qu’el Bahansâwî cherche à accoler exclusivement au groupe e-Takfîr wa el Hijra, fait partie intégrante de la mouvance Ikhwân. Elle correspond à la croyance de Saïd Qutb.[11]



S’il n’a pas pu aller plus loin dans le raisonnement, c’est en raison de l’admiration immense qu’il éprouve à l’égard de Qutb, comme il en fait la preuve dans son livre où il essaye vainement d’innocenter Saïd de la pensée Takfrîr, [12] bien qu’il reconnaisse comme nous l’avons vu que cette fameuse pensée puise ses origines dans les écrits du « martyr » qui à son tour se réfère aux œuvres d’el Mawdûdî.



Saïd Qutb lui-même déclare qu’il incombe de se détacher de la société musulmane qu’il taxe de « société païenne », et même de s’isoler des mosquées qu’il considère comme des « temples païens ». Il dit à cet effet :



« Allah nous commande ici de s’isoler des temples païens et de prendre pour mosquées les maisons de la fraction musulmane où chacun se forme en vue de se mettre à l’écart de la société païenne. »[13]



Dans un autre passage, il assume :


« Il n’y a pas d’autre issu pour la fraction musulmane sur toute la terre afin d’échapper à la colère divine, que de rompre au niveau de la croyance, des sentiments, et du mode de vie, de la société païenne dont elle est issue. Et cela, jusqu’au jour où Allah permettra la fondation d’un pays musulman à l’intérieur duquel elle pourra se réfugier. »[14]


En réalité, le groupe e-Takfîr wa el Hijra n’est pas le seul mouvement à considérer que la nation musulmane a sombré dans l’apostasie et qu’il faille se comporter avec elle comme avec les sociétés païennes et non musulmanes. Saïd Qutb n’est pas le seul non plus à revendiquer cette pensée. Cependant, cette croyance est bien ancrée et bien répandues dans les rangs de nombreux responsables Ikhwânî.



Mohammed Qutb est sans doute la personne la plus renommée ayant brandi l’étendard du Takfîr. Ce dernier a consacré sur la question son célèbre ouvrage Jâhiliyat el Qarn el ‘Ishrîn où certains passages dévoilent sans détour que les musulmans d’aujourd’hui, quelque soit la classe de la société à laquelle ils appartiennent, sont retournées à l’ère païenne. Il avance en effet :



« Quant à la situation de ce que l’on désigne comme le monde musulman, celle-ci est légèrement différente de la situation en Europe. Ils se rejoignent néanmoins au bout du compte, comme se rejoignent les paganismes de tous les lieux de la terre et de toutes les étapes de l’histoire. Les différents paganismes se distinguent toutefois quelque peu sur certaines caractéristiques et certaines conjonctures qui sont propres à chacun d’entre eux.



L’Islam est devenue « étranger » dans le monde musulmane actuel comme il le fut à ses débuts lorsqu’il a vu le jour dans l’Arabie païenne, il est même plus bien étranger qu’à cet époque et il est rejeté par bon nombre de nos contemporains. Nous allons avancer pas à pas au cours de ce chapitre et faire un bout de chemin avec différents groupes d’individus afin de mettre en lumière la raison pour laquelle ils rejettent l’Islam. »[15]



Il en vint ensuite à citer parmi ces groupes d’individus qui selon lui ont rejeté l’Islam, les tyrans (Tâghût) qui dans sa pensée représentent les dirigeants nationaux, les artistes, les écrivains, les intellectuels, les conteurs, les présentateurs radios, et même la jeunesse (filles et garçons confondus).[16]



Il fait remarquer ensuite qu’il n’y a pas de différence dans ce rejet (collectif) de l’Islam entre les « orgueilleux » et les « faibles ».[17] Il ne pouvait ensuite que se poser la question suivante : « Que reste-t-il alors des musulmans ? »[18]



Question à laquelle il répond lui-même en guise de conclusion, lorsqu’il assume : « Nous avons vu à la lumière du savoir que toute cette génération a apostasié ! »[19]



Il lance cependant une lueur d’espoir à la derrière page de son livre en disant : « Proportionnellement à la mécréance actuelle…proportionn ellement à l’oppression que les gens subissent, et à l’injustice des tyrans, la lumière jaillira avec les effets prolifiques de sa lumière qui puise sa source dans les ténèbres. Demain, la religion d’Allah s’épanouira. » Malheureusement, les autres leaders Ikhwâns ne proposent pas mieux que les frères Qutb, mais faut-il s’en étonner car Saïd est l’Imam encensé, le réformateur, le Sheïkh el Islam du vingtième siècle aux yeux de ces leaders et de leurs adeptes. Comment pourraient-ils dans ces conditions en faire autrement ?



La situation d’el Mawdûdî et de ses partisans à l’intérieur et à l’extérieur de l’Inde et du Pakistan ne vaut pas mieux que celle des Ikhwâns. Certaines analyses démontrent au contraire que Saïd a puisé sa pensée Takfîr dans les écrits d’el Mawdûdî comme nous l’avons vu précédemment avec les paroles d’el Bahansâwî.



J’aimerais enfin prévenir les jeunes qui tiennent à leur religion, de se méfier de ses « ouvrages intellectuels » qui par leur nom démontre avant toute chose, qu’ils sont loin des préceptes de la religion. Ces livres en effet sont le fruit de la pensée. Autrement dit, ils ne font qu’exprimer les opinions et les réflexions de leurs auteurs. Ces ouvrages ne sont pas moins dangereux que ceux des savants scolastiques contre lesquels les anciens ont mis en garde. Ils sont même plus dangereux étant donné qu’ils ne reposent sur aucun texte scripturaire et ils sont avares de la lumière émanant de la compréhension des précurseurs de cette communauté. Ils se sont plutôt perdus dans les ténèbres de l’égarement et de l’innovation. Le signe révélateur qui les distingue, c’est leur envie constante d’enflammer les foules et de les pousser à la rébellion contre les autorités en place, sous prétexte qu’ils ne seraient plus musulmans. Ils éduquent ainsi la jeunesse à se détourner des sciences religieuses et des savants afin de se tourner vers l’actualité politique et de se jeter la tête en avant dans des troubles dévastateurs. Les mauvais effets de ses lectures sont tangibles dans toute la nation. Ils représentent un vrai danger pour avoir tourné la tête à un nombre incroyable d’individus dont Seul Allah peut en connaître le nombre, innâ li-lah wa innâ ilaïhi Râji’ûn !




Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches,
et tous ses Compagnons !



Note :

[1] L’auteur fait le choix d’invoquer ici en faveur de la personne critiquée bien qu’il soit un innovateur ; plusieurs raisons peuvent motiver son choix : il peut chercher à démontrer qu’il ne condamne pas Saïd Qutb d’apostasie, il peut chercher, à défaut de ne pouvoir se rallier ses partisans, à leur faire ouvrir les oreilles afin qu’ils reçoivent à cœur ouvert le message de vérité. Il peut être motivé par d’autres raisons que nous n’évoquerons pas ici. Il faut savoir toutefois que ce procédé a ses limites car le lecteur peut aussi bien s’imaginer que cette formule est une forme d’hommage. Le mieux dans ce cas, c’est de peser entre le pour et le contre wa Allah a’lam ! (N. du T.)
[2] Xavier Ternisien est l’auteur d’une excellente analyse sur les Frères Musulmans mais il n’échappe pas –tout comme Pascal Ménoret un autre excellent « analyste » - à sa culture européenne en pensant que les savants de l’Arabie Saoudite à l’image de Sheïkh Rabî’ el Madkharî (qui pourtant est l’un des premiers à mettre le doigt sur l’un des plus grands « fléau » contemporains qui s’incarne en la personne de Saïd Qutb) sont de simples fonctionnaires au service de l’état et l’instrument idéal contre l’ « islamisme ». Mais peut-on en demander plus à un simple journaliste (comme il le dit lui-même) dont les analyses sont beaucoup plus pertinentes et objectives que bon nombres d’islamologues ! (N. du T.)
[3] À l’exemple de certains prêcheurs saoudiens comme Salmân el ‘Awda, Safar el Hawârî, ‘Âidh el Qarnî, et Nâsir ‘Umar (voir : Madârik e-Nadh fî e-siyâsa de Sheïkh ‘Abd el Mâlik Ramadhânî). (N. du T.)
[4] Ma’âlim fî e-Tarîq (p. 158).
[5] Fî Zhilâl el Qur-ân (2/1057).
[6] Idem. (2/2122).
[7] Awlawiyât el Haraka el Islâmiya (p. 110).
[8] El Ikhwân el Muslimûn fî Mizân el Haq (p. 115).
[9] El Hukm wa Qadhiya Takfîr el Muslim (p. 50).
[10] El Ittijahât el Fikriya el Mu’âsara (p. 279).
[11] Certains islamologues n’ont pas torts lorsqu’ils affirment que la pensée de Saïd Qutb est dans la lignée des grands réformateurs musulmans de la fin du 19ème siècle dont Mohammed ‘Abdu et Jamal e-Dîn el Afghânî sont les chefs de file. Mais de là à dire que ces réformateurs incarnent la Da’wa Salafiya contemporaine sur les traces de deux grands autres réformateurs (utilisé ici dans le sens laudatif du terme) que sont Sheïkh el Islam ibn Taïmiya et Mohammed ibn ‘Abd el Wahhâb, c’est faire un amalgame impardonnable de la part de spécialistes en la matière qui ne se sont pourtant pas tous autoproclamés pour reprendre une expression chère à Vincent Gesseir. L’amalgame est d’autant plus intolérable lorsqu’ils assument qu’il faut rechercher les origines du Takfîr Qutbiste dans la pensée de ces deux Imams ! (N. du T.)
[12] Voir : El Hukm wa Qadhiya Takfîr el Muslim (p. 50, 56, 66, 73, 74, 76, et 112).
[13] Fî Zhilâl el Qur-ân (3/1816).
[14] Idem. (4/2122).
[15] Jâhiliyat el Qarn el ‘Ishrîn (p. 328-329).
[16] Idem. (p. 329-331).
[17] Idem. (p. 337).
[18] Idem. (p. 337).
[19] Idem. (p. 351).





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ous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît...
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